Solde migratoire⚓
Évolution du solde migratoire 1991-2018
Après la chute du mur de Berlin, le solde migratoire atteint un premier sommet en 1992 (+782 071), avec l'arrivée de citoyens Allemands des ex-républiques soviétiques et de demandeurs d'asile liés à la guerre civile en ex-Yougoslavie. Par la suite il se tasse et devient légèrement négatif en 2008-2009, puis il repart à la hausse pour atteindre un maximum en 2015 (+1,1 million) avec l'arrivée massive de réfugiés syriens.
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Communiqué de presse n ° 271 du 16 juillet 2019
Migrations entre l'Allemagne et l'étranger
WIESBADEN - En 2018, environ 400 000 personnes de plus ont déménagé en Allemagne que n'en ont déménagé. Comme indiqué par l'Office fédéral de la statistique (Destatis), il y avait au total 1 585 000 immigrants de l'étranger et 1185000 émigrants à l'étranger en 2018. Le solde migratoire a légèrement diminué par rapport à l'année précédente (2017: 416 000).
Augmentation de l'immigration d'Allemands vivant auparavant à l'étranger
La perte d'émigration des citoyens allemands a diminué par rapport à l'année précédente. Le facteur décisif ici est l'augmentation de l'immigration d'Allemands de l'étranger: en 2018, il y avait environ 202 000 immigrants d'Allemands qui avaient auparavant vécu à l'étranger (2017: 167 000). En revanche, 262 000 Allemands ont émigré (2017: 249 000). Il en résulte un solde migratoire négatif pour les personnes de nationalité allemande de 60 000 (2017: 82 000).
Migration excessive due à l'immigration de personnes étrangères
87% (1 384 000) du total de 1 585 000 immigrants avaient un passeport étranger (2017: 89%). Dans le même temps, 924 000 étrangers ont émigré d'Allemagne.
Pour les ressortissants des pays européens non membres de l'UE, le solde de l'immigration et des départs en 2018 a augmenté par rapport à 2017. Ici, les augmentations les plus importantes ont été enregistrées parmi les ressortissants d'Albanie (+8 000 contre -1 000 en 2017), de Turquie (+16 000 contre +12 000 en 2017) et du Kosovo (+12 000 contre +8 000 en 2017). Le solde migratoire a diminué principalement pour les citoyens de l'Union européenne et les ressortissants d'Asie. En particulier, il a diminué pour les ressortissants de Pologne (+20 000 contre +34 000 en 2017) et de Syrie (+34 000 contre +60 000 en 2017).
Cependant, les citoyens de l'Union européenne dans leur ensemble ont continué d'avoir le plus grand excédent migratoire de personnes étrangères (202 000 contre 239 000 en 2017), suivis des ressortissants d'Asie (118 000 contre 140 000 en 2017) et d'autres pays européens (85 000 contre 60 000 en 2017) et d'Afrique (34 000 contre 35000 en 2017). Parmi les immigrants asiatiques, le solde était le plus élevé pour les personnes de nationalité syrienne (34 000), indienne (17 000) et iranienne (14 000). La majeure partie de l'immigration nette de ressortissants de l'UE provenait de Roumanie (68 000), de Croatie (29 000) et de Bulgarie (27 000).
Le Brandebourg et le Schleswig-Holstein se développent par des entrées en provenance de Berlin et de Hambourg
En Allemagne, avec un solde de 15 000 personnes par rapport aux autres États fédéraux, le Brandebourg a le plus profité des migrations intra-allemandes, suivi de la Bavière (+9 000) et du Schleswig-Holstein (+ 8 000). Pour le Brandebourg et le Schleswig-Holstein, il s'agit principalement d'immigrants de Berlin et de Hambourg. La Rhénanie du Nord-Westphalie (-10 000) et Berlin (-8 000) ont perdu la plupart de leurs résidents au profit d'autres États fédéraux. En 2018, le solde migratoire interne était de nouveau positif de +700 pour les nouveaux États fédéraux (sans Berlin-Est) par rapport à l'ancien territoire fédéral (sans Berlin-Ouest). En 2017, pour la première fois depuis 1991, il y avait eu plus d'immigrants des anciens vers les nouveaux États fédéraux que l'inverse (+4 000). Cela est principalement dû à la diminution de l'émigration des Allemands des nouveaux États fédéraux.
Notes méthodologiques
Les statistiques de migration montrent l'immigration et le départ des personnes qui ont été enregistrées ou désinscrites auprès des autorités d'enregistrement responsables conformément aux règlements d'enregistrement. Les statistiques incluent les mouvements migratoires à travers les frontières de l'Allemagne (migration externe) et les mouvements migratoires à travers les frontières municipales en Allemagne (migration interne).
Les données pour l'ancien territoire fédéral se réfèrent à la République fédérale avec le territoire jusqu'au 3 octobre 1990 sans Berlin-Ouest. Les informations concernant les nouveaux États fédéraux concernent les États fédéraux de Brandebourg, Mecklembourg-Poméranie occidentale, Saxe, Saxe-Anhalt et Thuringe. Depuis 2001, en raison de la fusion des quartiers de Berlin Ouest et Est, les données ne sont disponibles que pour l'ensemble de Berlin. En ce qui concerne les migrations est-ouest, Berlin est indiquée séparément. En raison de changements méthodologiques par rapport à l'année de référence 2016, le nombre d'Allemands arrivant de l'étranger est comparable aux chiffres de l'année précédente dans une mesure limitée. Vous trouverez des explications détaillées dans l'entrée thématique migrations.
Des données détaillées sur la migration externe par nationalité figurent dans le tableau 12711-0006 de la base de données en ligne GENESIS.
►Wanderungen nach Staatsangehorigkeit 2000-2018 T.12711-0006.xlsx
La politique migratoire allemande, quatre ans après le « choc » de 2015
Revue Allemagne d'aujourd'hui 2019/4 (N° 230) Pages 3 à 6
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Une personne sur quatre en Allemagne était issue de l'immigration en 2018
21 août 2019, site Destatis.
En 2018, environ 20,8 millions de personnes en Allemagne étaient issues de l'immigration. Comme l'office fédéral de la statistique (Destatis) le rapporte sur la base du microcensus, cela correspond à une augmentation de 2,5% par rapport à l'année précédente (2017: 20,3 millions). Une personne a des antécédents de migration si elle ou au moins un parent qui n'est pas né avec la nationalité allemande. Cela s'appliquait à une personne sur quatre en Allemagne en 2018.
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